Archives – 2èmes Rencontres Internationales des Cinémas Arabes

Le Quotidien des Rencontres #4 2013

editeur — Sun, 02 Jun 2013 07:56:13 +0000

Chaque jour jusqu’au 2 juin, l’équipe vous présentera le journal des Rencontres Internationales des Cinémas Arabes 2013.

Un Quotidien dans lequel vous trouverez des analyses, des zoom et toutes les informations pour vous guider à travers la programmation du jour !

Il est également disponible sur chaque lieu de programmation des Rencontres.

Numéros précédents

Le Quotidien des Rencontres #1

Le Quotidien des Rencontres #2

Le Quotidien des Rencontres #3

Le Quotidien des Rencontres#4

Il giorno di San Sebastiano

editeur — Sat, 25 May 2013 22:03:25 +0000

Le sujet du film est tiré d’un fait historique : à la fin du XIXè siècle, dans la région de Caltavuturo en Sicile, profitant de la fête de Saint Sébastien, les paysans se mettent à revendiquer la propriété de la terre qu’ils travaillent. La réaction ne se fait pas attendre : la répression fait quinze morts. Et la révolte de solidarité se propage…

Babylon

editeur — Fri, 24 May 2013 22:31:28 +0000

Au printemps 2011, à la frontière de la Libye et de la Tunisie afflue plus d’un million de réfugiés de toutes nationalités et parlant autant de langues, fuyant les combats entre les troupes loyales à Khadafi et les révolutionnaires. Les réalisateurs filment cette Babylone moderne et éphémère où s’organise la vie avant que ses habitants ne repartent vers un nouvel exode.

Ala Eddine Slim

Créateur de la société de production Exit, Ala Eddine Slim est producteur de plusieurs courts métrages. Associé comme monteur à plusieurs films, il est le réalisateur de L’automne, CM (2006).

Youssef Chebbi

Cinéaste et musicien, Youssef Chebbi a réalisé Vers le Nord, CM (2010) et Les profondeurs, CM (2012).

Ismaël

Artiste visuel et écrivain, Ismaël pratique la photo, conçoit des installations et a publié de nombreux poèmes sur différents médias papier et virtuels.

Malavoglia

editeur — Fri, 24 May 2013 22:20:10 +0000

A l’aube du XXIè siècle, ‘Ntoni Malavoglia, fils d’une famille de pêcheurs, et Alef, un immigré clandestin, se lient d’amitié. Grâce à son ami sicilien, le maghrébin trouve un travail dans les serres. Un jour, la barque familiale fait naufrage, le père disparaît. La famille est frappée par le malheur. ‘Ntoni sombre dans l’alcool. Enfin, avec de l’argent inattendu, ‘Ntoni résout les problèmes de sa famille.

I Briganti di Zabut

editeur — Fri, 24 May 2013 21:55:17 +0000

A la fin de la 2ème guerre mondiale, après des années d’exil, Peppe Manzella retourne chez lui à Zabut. Le village est en état d’effervescence : les paysans réclament le droit de posséder des terres non cultivées. Peppe, dans un mouvement de colère, tue le responsable de son exil. Il se retire dans le maquis et organise la lutte contre la mafia et les gros propriétaires.

Rome plutôt que vous

aflamAdmin — Fri, 24 May 2013 20:07:46 +0000

Proposé par Giuseppe Gariazzo et projeté conjointement avec Copie conforme.

Zina et Kamel vivent à Alger ; ils s’aiment. Ils voudraient quitter leur pays en guerre, mais ils n’ont pas de passeport.

Ils parcourent les rues de la ville, jusqu’à un quartier excentré, à la recherche d’un homme qui pourrait résoudre leur problème. Tariq Teguia filme un Alger inédit, entre désir de fuite et surplace. (Giuseppe Gariazzo)

Tariq Teguia

Est né en 1966 à Alger où il a étudié la philosophie et les arts plastiques. Il a travaillé dans le domaine de la photographie et enseigné à l’Ecole des Beaux Arts. Parmi ses courts métrages :

Le chien, 1996
Ferrailles d’attente, 1998

Il a réalisé son second long métrage, Inland, en 2008.

Le moineau

editeur — Fri, 24 May 2013 11:43:41 +0000

Juin 1967 en Égypte. Raouf, un jeune officier poursuit des trafiquants qui le conduisent jusqu’à des commanditaires haut placés. La corruption se généralise dans le pays. La guerre des six jours éclate et la défaite arabe est retentissante. Nasser prononce un discours où il assume la responsabilité de la défaite et annonce son retrait de la vie politique. Baheya et sa famille vivent douloureusement ces événements qui ont bouleversé le pays.

Youssef Chahine

Né en 1926 et disparu en 2008, Y. Chahine a réalisé plus de 40 films et traversé cinquante années de l’histoire du cinéma égyptien. Il a excellé dans tous les genres : la comédie musicale (C’est toi mon amour, 1957), le drame réaliste (Gare centrale, 1958), le film historique (Saladin, 1963 ou Adieu Bonaparte,1985), la chronique autobiographique (Alexandrie pourquoi, 1979 – La mémoire,1982 – Alexandrie encore et toujours,1990). Cinéaste prolixe, inventif, engagé, il a acquis très tôt une visibilité internationale tout en ouvrant la voie au cinéma indépendant de son pays.

Winter of discontent

editeur — Fri, 24 May 2013 10:53:01 +0000

L’histoire de ce film commence le 25 janvier 2011, lorsque les Egyptiens investissent la place Tahrir, criant leur colère contre la dictature et l’oppression. Plusieurs histoires vont se croiser dans ce thriller politique où sont décrits les effets de la terreur d’Etat sur les individus, l’humiliation et la souffrance qui ont abouti à la révolte de tout un peuple.

Ibrahim El Batout

Né à Port Saïd en 1963, Ibrahim El Batout fait des études de physique à l’Université américaine du Caire avant de travailler comme cameraman, monteur et réalisateur pour des chaînes internationales de télévision : ZDF (Allemagne), TBS (Japon), Channel 4 (GB), Arte etc. dans les principales zones de guerre de la planète, en Europe, en Afrique au Proche Orient et en Asie, de 1987 à 2004. Après avoir été blessé deux fois, il décide de revenir en Egypte et réalise, sans moyens de production, un premier film de fiction, Ithaki, avec une équipe et des acteurs débutants, ouvrant ainsi la voie à un cinéma égyptien indépendant. En 2008, son second film, Eïn Shams, est primé dans plusieurs festivals (Taormina, Rotterdam, Carthage). Hawi, son troisième film, remporte le prix du meilleur film arabe du festival de Doha-Tribeca en 2010 avant d’être sélectionné à Rotterdam en 2011. Winter of discontent a été projeté à la Mostra de Venise et à l’ouverture du Festival International de Cinéma du Caire en 2012.

La carapace de mon père

editeur — Thu, 23 May 2013 20:57:13 +0000

Lorsque j’ai eu douze ans, mon père est reparti en Palestine et nous sommes restées à Berlin. Et puis il est revenu, brisé, enfermé dans ses souvenirs comme une tortue dans sa carapace. L’histoire d’une relation complexe entre la réalisatrice et son père, les énigmes d’une double culture qu’elle tente de résoudre en le suivant jusqu’en Palestine.

Pary Al Qalqili

Est née à Berlin en 1982. Formée au cinéma à l’Université de Munich, elle a réalisé : Josip, CM (2007) – Angstkommen, CM (2008) – Ruhe im Kopf, CM (2008) – Eisblumen, CM (2010).

Courts métrages, Sélection Structures Sociales

editeur — Thu, 23 May 2013 20:50:47 +0000

Défense d’aimer de May El Hossamy

Egypte – 2012 – 21mn
Scénario et image : May El Hossamy
Montage : Hagar Hamdy
Son : Mahmoud Farag
Production : Semat (Egypte), Ateliers Varan (France)

« Il y a 85% de musulmans en Egypte, pourquoi tu choisis dans les 15% de chrétiens ? » a dit un jour la mère de la réalisatrice à sa fille. Si les religions sont d’accord sur l’existence d’un seul Dieu, pourquoi le mariage entre deux personnes de religions différentes est-il toujours impossible en Egypte ? Une question à laquelle la réalisatrice tente de trouver une réponse.

Photographe, vidéaste et réalisatrice, May El Hossamy vit au Caire où elle est née en 1980. Certains de ses films (Kan Ya Makan, 2010) s’intègrent à des installations. Autres films : Agaby, CM (2008) – Liberté suspendue, CM (2011) – Insan fil midan, CM (2012).

Sur la route du paradis de Uda Benyamina

France – 2011 – 43 mn
Scénario et réalisation : Uda Benyamina et Malik Rumeau
Image : Michaël Capron / Montage : Julie Dupré
Son : Grégoire Letouvet, Julien Ngo Trong, Samuel Aïchoun
Interprétation : Majdouline Idrissi, Sana Marouk, Yanis Siraj, Mounir Margoum, Miroslav Gulyas
Production : Easy Tiger, Marc-Benoît Créancier et Jessica Rosselet (France)

Leila a quitté le Maroc avec ses deux enfants, Sarah et Bilal. En attendant de rejoindre son mari en Angleterre, elle vit en France, dans une grande précarité, sans papiers, accueillie par une amie dans un camp de Roms. Au moment où elle dispose enfin de l’argent nécessaire pour rejoindre l’Angleterre, l’étau se resserre.

Actrice, scénariste, réalisatrice et co-fondatrice de l’association « 1000 visages pour démocratiser le cinéma », Uda Benyamina est née en France en 1981. Elle a réalisé Ma poubelle géante, CM (2008) et Le commencement, CM (2012).